Exposition de Caledophoto

Depuis 2010, je fais parti de l'association photo "Caledophoto".
Pour notre première exposition collective "100% Hip-Hop" j'ai décidé de mettre en avant le côté social du Hip-Hop, avec le groupe Résurrection de Rivière-Salée à Nouméa.

Sanzo

Toujours mon fils, photo plus douce
Essais en tenant un objectif non fixé à l'appareil (Minolta 50mm 1.7) avec un léger décentrement.

Un peu plus sur mon parcours...

Si je fais de la photo, en particulier pour des portraits, c'est que j'aime dessiner et créer.

Depuis que je suis né, j'aime me servir de mes doigts, ils sont le prolongement de mes yeux.

Souvent avec un crayon ou un fusain, je dessinais les visages des autres, adultes ou enfants.

A partir de la 4ème, j'ai vu un reportage sur l'architecte Le Corbusier. Je me suis donc intéressé à l'architecture et je me suis dirigé vers un lycée en section A3 (Littéraire avec option lourde Histoire de l'Art (Arts Plastiques, Photographie, Sculpture, Architecture...).

A la même époque je fréquentais aussi un atelier de dessin (j'y faisais de la peinture, dessin, pastels...).

Je passais mon temps libre pour voir les expos aux musées à Paris, commencer à voir aussi pas mal de "grands" films (Kubrick, Fellini, Lynch...) qui ont cultivés mon gout pour la lumière et les ambiances.

Durant le lycée j'ai pu pratiquer un peu la photo argentique (prise de vue, développement, tirage en chambre noir), et avoir les notions pour éclairer en studio.

Par la suite j'ai fait une école d'Architecture à Paris-La Villette dans le 19° pendant 4 ans effectifs.

Je n'ai pas continué, car je n'ai pas su assumer petits boulots et école, et j'ai choisi de travailler. D'ailleurs je regrette que l'école ne soit pas assez professionnalisée, dans son cursus normal, et j'aurai du surement faire une école pro de bâtiment avant de rentrer dans cette école.

En 2005 je suis venu en calédonie, je me suis plus orienté vers l'architecture, mais j'ai fait aussi pas mal de graphisme et de 3D. Et je pratiquais la photo pour l'architecture.

Aussi au niveau photo, j'avais depuis 2001 un petit bridge qui me servait à faire pas mal de paysages, et aussi de la macro.

Limité par mon appareil, mais surtout parce qu'il est tombé en rade, fin 2009 j'ai reçu comme "providence" un appareil photo que je recherchais depuis des années, pour faire des photos à l'ancienne, comme en argentique, mais numérique : le Sigma DP1, un compact grand angle avec un grand capteur, un boitier tout en métal, le strict minimum syndical au niveau des fonctions - Manuel, mode Programme, Priorité vitesse, Priorité Ouverture - et aussi une mise au point par molette avec zoom sur la mise au point.

Je peux avec cet appareil faire des paysages, rarement de la macro, mais aussi des portraits, et cela marche pas mal avec les enfants car l'appareil est discret et je peux m'approcher assez près (il faut savoir que le DP1 a une focale fixe, et qu'il n'y a pas de zoom : il faut se déplacer).

De la j'ai aussi investi dans un boitier réflex de la même marque, le SD14, avec la même philosophie (pour les programmes), mais avec une visée réflex, et la possibilité de changer d'objectifs.

J'ai pris aussi un flash cobra, et je shoote parfois avec 2 flashs (celui intégré et le flash cobra) et je les diffuse tous les 2 pour obtenir des photos naturelles (en particulier pour les portraits).

Dernièrement mon DP1 est tombé en panne, et comme mon boitier Sigma n'est pas vraiment un as pour les hauts iso (par contre il est excellent en bas iso, et pour sa gestion de la couleur), j'ai maintenant un Sony Nex-3 (excellent en haut iso), sur lequel j'ai monté divers objectifs manuels, souvent très lumineux. Je pense qu'il sera le parfait complément de mon SD14.

Je prend des photos comme si je dessinais avec mes mains, et je respecte toujours les gens en me plaçant à leur niveau, d’être à leur écoute, de savoir prendre mon temps pour faire de jolies choses : bien cadrer et composer et raconter une histoire à travers la photo.

Le moment de la prise de vue, ainsi ainsi que le moment du déclenchement représentent le présent, ce moment éphémère de la photo, et celui qui n'existera plus.. C'est encore à ce moment là que la photo m'appartient. Ensuite une fois que j'ai appuyé sur le déclencheur, la photo ne m'appartient presque plus, il ne me reste qu'à la traiter numériquement, et parfois de faire un tirage sur papier afin d'apprécier et de faire partager le moment passé.

Sanzo sur un banc

Nouvelles photos de Sanzo, prises près de la place des Cocotiers à Nouméa

Photo au Salon de la Photo à Paris

Une de mes photos de Sanzo a été affichée au Salon de la Photo à Paris qui avait lieu du 4 ou 8 Novembre 2010.
La photo a été sélectionnée parmi des utilisateurs français pros ou amateurs des boitiers Sigma.


http://www.flickr.com/photos/valipics/5164721081/in/set-72157625234252873/
et http://www.flickr.com/photos/valipics/5165323968/in/set-72157625234252873/


Merci à Valipics (Valérie) d'avoir pris les photos du stand, à Laurence Matson pour avoir sélectionnée ma photo, et à Sigma de l'avoir exposée lors du salon.

Fleurs arc en ciel

Photo pour le concours "Couleurs" organisé en Nouvelle Calédonie, organisé par www.edge.nc et www.eclipse-event.net

La photo souvenir

La photo souvenir ne procure qu'un plaisir éphémère, celui souvent très personnel d'un moment passé,  et il est très rare de faire partager ce souvenir avec d'autres personnes qui regarderont cette photo.

Pourquoi alors prend on des photos souvenirs? pour ne pas oublier?

Donc si l'on prend cette photo souvenir, peut on la montrer à d'autres personnes? il semble que oui, car on peut avec celle-ci montrer un lieu, un moment passé ou des gens qui ne seront "plus" (on fige un instant présent.. mais une photo nous montre à chaque fois notre passé).

L'émotion de la photo souvenir se trouve alors dans le temps où l'on a figé la photo, juste comme un témoignage...